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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 14:25

 

Marie-Christine est une "copinoblog" qui demeure dans la région voisine (elle dans l'Aube, moi dans l'Yonne) et de temps en temps cette "voisine" fait des incursions en Bourgogne (allez voir ses derniers articles sur le canal de Bourgogne, ils sont particulièrement intéressants et ses photos sont superbes...).

 

Dernièrement nous en sommes arrivés à parler de l'Yonne (la rivière !) qui en fait n'est pas une rivière mais un fleuve, puisque c'est l'Yonne qui passe sous les ponts de Paris et non la Seine.

 

Houlààààà !

Ne criez pas toutes en même temps.... çà va, çà va ! J'explique :

 

Le nom "Seine" vient du latin "Sequana", mais à l'origine le nom "aurait" été Sicauna (Jules César aurait transcrit Séquana à la place de Sicauna ! ! ! !).

 

Et "Icauna" est le nom pré-latin de l'Yonne .
(voilà pourquoi les habitants de l'Yonne s'appellent les Icaunais ! "Icauna" nom dans lequel au trouve le radical hydronymique pré-celtique "ic" ou "ica" suivi du suffixe "onna" = eau).

 

A l'origine, enfin disons aux temps immémoriaux, la Seine et l'Yonne étaient considérées comme des rivières "jumelles"..

 

Alors pourquoi une telle différence dans la répartition des rôles ?

Il est possible que la Seine, étant plus facile d'accès, depuis la Saône, que l'Yonne (enfouie au milieu de son Morvan) les anciens ont préférés Séquana à Icauna comme axe commercial d'un côté vers Paris et de l'autre vers la cité Fosséenne de Marseille.

 

Une autre hypothèse serait que les prêtres et druides des "sources de la Seine" auraient imposé l'idée d'une supériorité de leur rivière !

   

Il faut savoir que la source de la Seine est d'un débit assez faible, et ne prend de l'importance que lorsque la Douix (de la forme des "résurgences vauclusienne") située aux portes de la petite ville de Châtillon sur Seine dans le nord de la Côte d'Or vient "se jeter" dans la Seine.

Bien évidemment à cette époque les photos aériennes n'existaient pas !

Par conséquent c'était à celle qui aurait le plus d'arguments que reviendrait la victoire......

C'est donc Séquana qui gagna !  

 

Cependant avec nos moyens modernes il en va tout autrement de nos jours.

Regardez bien la photo ci-dessous.

 



Cette photo (du site Géoportail ) a été prise à Montereau Fault Yonne au confluent de la Seine et de l'Yonne.

Pour les spécialistes, il ne fait plus aucun doute aujourd'hui que, c'est bien L'Yonne qui est le fleuve, la Seine n'étant qu'un affluent.

(J'ai habité Montereau quelques temps, on voit très bien au confluent des deux rivières la différence de puissance des eaux !)

 

A leur confluence, l'Yonne présente, en effet, un débit moyen 93 m³/s et une taille de bassin versant près de 10 800 km² supérieurs à ceux de la Seine à peine 80 m³/s et 10 300 km².  

 

Mais ce n'est pas tout (attention Marie-Christine, tiens toi bien !)

L'Aube ne serait pas un affluent de la Seine mais, si l'on en crois cette autre photo, c'est la Seine qui serait l'affluent de l'Aube.

 

   

Ce serait donc La Seine qui se jette dans l'Aube à Marcilly-sur-Seine, et non l'Aube dans la Seine.
Là encore les débits mesurés ne sont pas en faveur de la Seine 33m3/s pour celle-ci contre 41m3/s pour l'Aube !

 

A deux reprises donc, la Seine refuse de devenir un simple affluent, et l'Aube et l'Yonne sont lésées dans l'histoire.

 

Alors ! Va-t-il falloir réviser nos connaissances :


- la Seine se jette dans l'Aube, à hauteur de Marcilly sur... Aube

- l'Aube se jette dans l'Yonne à Montereau Fault Yonne (et oui ! car sur la photo précédente ce serait donc l'Aube et non la Seine que l'on voit se jeter dans l'Yonne ! ! )

- l'Yonne est donc un grand fleuve français arrosant Auxerre, Paris, Rouen et rejoignant la mer au Havre.

- la Seine ne coule plus à Paris et n'est qu'une rivière moyenne de 250 Km de long.


Vous avez tout suivi ? ? 


Mais alors ! les quais de Seine ?
et les Hauts de Seine ?
et toutes ces chansons avec le nom de la Seine ?

Dur ! Dur !

 

           

Je vous laisse réfléchir à tout cela !

 


 


p'tite môman.

 

 

 

 

 

 (source : wikipédia - photos géoportail)

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commentaires

C
Merci de citer la souce à laquelle vous avez puisé/ pompé "votre" article. " VIA-IMAGE"<br /> <br /> Mamie -plagiat, plutôt
Répondre
F
Plagiat manifeste de cette page : http://via-images.com/seine.html
Répondre
P
On dit que la Seine est un fleuve car son débit est plus régulier que celui de l'Yonne et de l'Aube (dixit le maître d'école en 1979-1980), même s'il est inférieur à celui de ses affluents. Je rappelle que l'Yonne est appelée "l'enfant terrible de la Seine"...
Répondre
C
Si un fleuve a un débit plus régulier que ses affluents, alors c'est la Saône qui arrose Montélimar, Avignon et Arles, après avoir reçu le Rhône à Lyon... Les critères qui déterminent un cours principal de ses affluents sont le débit moyen annuel et la surface du bassin versant, les deux pris au confluent bien sûr. En cas de litige, c'est l'altitude de la source qui tranche. Ce genre de conflit se retrouve aussi entre le Loing et l'Ouanne, le Loing étant un axe commercial naturel depuis l'Antiquité car prolongeant la Loire amont. De même, on peut s'interroger sur la Durance et la Guisanne... L'"enfant terrible" Yonne a été considérablement assagi par les grands lacs du Morvan (Chaumeçon, Settons, St-Aignan, Crescent et Panessière) sur l'Yonne ou ses affluents Chalaux, Cure et Cousin.
C
<br /> Il est établi que la Seine est un affluent de l'Aube, elle-même affluent de l'Yonne, chiffres (débit et surface du bassin versant) à l'appui. Ca tombe bien, j'aime beaucoup cette rivière, l'Yonne<br /> (mais aussi la Seine et l'Aube dans laquelle j'ai eu beaucoup de plaisir à me baigner avec mon fiston il y a qq années déjà !).<br /> <br /> En fait, pour déterminer lequel, de deux cours d'eau, est le principal, on part, non pas de la source, mais de la mer, et on remonte. Car après tout, rien n'empêche de décider que la Seine se jette<br /> dans la Risle, après tout pourquoi pas ?? On est tellement dans le subjectif....<br /> <br /> Alors, si on veut être objectif, on remonte le cours d'eau, et à chaque confluent on se pose les questions : "Quel est celui qui présente le plus fort débit ?" et "Quel est celui qui a le plus<br /> grand bassin versant ?". Reprenons le cas de la "Seine". Les cas de la Risle, de l'Eure ou de l'Epte sont vite expédiés.<br /> <br /> Le confluent de l'Oise est un peu plus sérieux. Mais les chiffres donnent la "Seine" première.<br /> <br /> On traverse paris, et face au confluent de la Marne, là aussi, c'est la Seine qui est première, mais surtout pour le débit. La Marne est plus longue, mais son bassin versant inférieur quand même.<br /> Donc là aussi la Seine l'emporte.<br /> <br /> Passons aussi rapidement sur le Loing à St-Mammès. Arrivons à Montereau, et là, surprise, la Seine est détrônée par l'Yonne sur les deux tableaux. (je n'ai plus les chiffres en tête, mais on les<br /> trouve facilement sur le net)<br /> <br /> Si on choisit de remonter l'Yonne, la question se posera de nouveau sérieusement à Cravant, au confluent de la Cure, au bénéfice de l'Yonne quand même. Plus haut, l'Yonne est tranquille et conforte<br /> son statut de cours principal.<br /> <br /> Si on remonte la Seine, la question se posera de nouveau très sérieusement au confluent de l'Aube, et là encore, au détriment de la Seine...<br /> <br /> Si  on a des valeurs très proches (ce qui n'est pas le cas), l'altitude de la source départagera en dernier ressort.<br /> <br /> Ca m'amuse de dire que Rouen est la préfecture de l'Yonne Maritime, et Bobigny celle de l'Yonne-St-Denis...<br /> <br /> Pourquoi alors ce iatus ? Je pense que les Anciens, en nommant les rivières, se foutait pas mal des notions de surface de bassin versant et de débit, dans la mesure où ce dernier était suffisant<br /> pour porter des bateaux, et ils ont nommés non pas des entités géographiques avec des caractéristiques hydrophysiques précises, mais des axes commerciaux. En effet, de puis la Saône (et donc la<br /> Méditerranée), on rejoint bien plus facilement par roulage la Seine que l'Aube, trop au nord, ou l'Yonne perdue au beau milieu de son Morvan. La même chose a dû arriver à la Loire au détriment de<br /> l'Allier. mais la Loire est bien le cours principal. D'une courte tête cependant.<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Ce qu'il fallait démontrer !<br /> <br /> <br />
T
un sujet fort interessant ..bonne nuit
Répondre
P
<br /> <br /> Merci p'tit titi....<br /> <br /> <br /> <br />